Auteur-Compositeur Interprète, membre de la SACEM,
multi-instrumentiste enseigne le banjo,
la basse (son instrument de prédilection),
le chant, la guitare et le piano
Premiers pas vers la musique à l’âge de 6 ans,
grâce à l’organiste du village. Joël fait l’apprentissage
du piano et de l’orgue en jouant sur un harmonium.
Plus tard, à 9 ans, il prend des cours de solfège en cours individuel,
ce qui lui permet d’avancer beaucoup plus vite que s’il s’était trouvé dans
une classe de solfège traditionnelle.D’autant plus, que son professeur
est très exigeant.
A 12 ans, il reçoit sa première guitare et joue ses premiers accords
dans le club de jeunes de son village. Son niveau de solfège l’aide à avancer
très vite et il s’achète des livres de guitare classique qu’il dévore en peu de
temps.
A 14 ans, il fonde son premier groupe avec des copains de collège. Ils ont trouvé son nom dans une partition :
Dry Joker». Le groupe se produit dans les kermesses d’écoles mais est très vite remarqué et en peu de temps, il
anime d’abord des mariages, puis des bals. Le groupe tournera sur les routes pendant presque 10 ans.
A 16 ans, suite à son premier job d’été, Joël s’achète une basse. Il en rêve depuis des mois et pense que la
qualité musicale de Dry Joker s’en trouvera améliorée. Malgré leur réticence du début, les autres membres se
rangent à son avis. Il prend des cours à l’Ecole de basse de Michel Surgot, mais il doit le plus gros de ses progrès
«sur le tas» grâce au fait qu’il doit reprendre avec Dry Joker, les tubes qui font danser.
Ses compétences en écriture musicales l’amènent à écrire les partitions de chaque
musicien que ce soit les claviers, mais aussi la trompête ou les saxophones.
Bientôt, il ose présenter sur scène les chansons qu’il écrit depuis son enfance.
Tandis qu’il encadre des colonies de vacances, il se spécialise dans la chanson pour
enfants. Ses chansons sont alors inspirées des enfants qu’il encadre.
Un jour, on lui demande d’aider une petite fille handicapée, qui rêve de jouer de la guitare
mais qui est rejetée par les professeurs des environs. Malgré son refus du début :
«Mais je ne suis pas prof de musique !» Il se laisse séduire par l’anthousiasme de l’enfant.
Il met au point un méthode spécialement adaptée à la fillette et se trouve pris dans
l’engrenage. Il testera sa méthode sur une petite fille de 6 ans et devant sa joie, il
laisse tomber sa carrière d’éducateur spécialisé pour se consacrer à l’enseignement de
la musique.
La Méthode est maintenant connue sous le nom de «Méthode Daniel»
Diagramme repéré par les
couleurs choisies par l’enfant
A chaque fiche, un dessin
que l’enfant peut colorier
les notes son coloriées
par l’enfant pour qu’il les
mette en relation avec le
diagramme.
exercice pour mémoriser
les notes sur le manche et
pour habituer les doigts
à appuyer sur la touche.
Là, le petit doigt sera mis
à contribution
Enfin, une comptine
connue sert de morceau
d’application et
de récréation.
On chante la chanson,
puis on la joue.
Exemple de page pour l’enseignement de la guitare à un enfant,
selon la Méthode Daniel :
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La Méthode Daniel
La
Méthode
Daniel
e
st
une
méthode
qui
a
été
élaborée
entre
1982
et
1985,
pour
permettre
à
une
petite
fille
de
12
ans,
handicapée,
d’apprendre à jouer de la guitare tout en s’amusant.
J’utilisais les comptines qu’elle aimait chanter pour lui apprendre à lire les notes (elle les coloriait) et les jouer sur sa guitare.
En 1984, la fille de 6 ans, de l’un de mes amis, a voulu apprendre à jouer de la guitare à son tour.
Mais
elle
avait
une
exigence
:
elle
ne
voulait
pas
apprendre
avec
un
professeur
qu’elle
ne
connaissait
pas
;
elle
voulait
que
son
professeur soit “Tonton Musique” (le surnom qu’elle m’avait donné)
A
l’époque,
je
travaillais
comme
éducateur.
Nous
avions
beau
lui
dire
que
je
n’étais
pas
professeur
de
guitare,
elle
ne
démordait
pas
de
son
idée.
J’ai
donc
cédé
et
j’ai
utilisé
avec
elle
la
méthode
que
j’avais
ébauchée
auparavant.
J’en
ai
profité
pour
l’améliorer,
en
tenant
compte
des
réflexions
qu’elle
me
faisait
(Et
elle
ne
me
loupait
pas
!).
Devant
ses
progrès
et
son
enthousiasme,
ses
parents
n’ont
pas
tardé
à
en
parler
autour
d’eux.
Bien
vite,
je
me
suis
retrouvé
avec
une
dizaine
d’autres
élèves
de
6
à
12
ans
et
j’ai
pu
encore
adapter
ma
méthode
aux
plus
grands,
pour
qui
les
comptines
étaient
trop
“bébés”,
en
choisissant
des chansons, destinées à leurs tranches d’âge.
Avec le temps, j’ai adapté ma méthode au piano, puis, plus récemment, à la basse.
La
Méthode
Daniel
est
particulièrement
adaptée
aux
personnes
que
le
solfège
rebute.
Celui-ci
est
enseigné
au
fur
et
à
mesure
des
besoins,
avec,
pour
les
enfants,
des
petits
jeux
musicaux
qui
les
aident
à
lire
les
notes,
retenir
les
signes
musicaux,
comprendre les rythmes et les reproduire.
«Daniel»
est
mon
deuxième
prénom
et
il
fait
partie
du
pseudonyme
que
j’ai
choisi
pour
la
scène
et
pour
signer
mes
œuvres.
Ça
«sonnait» mieux qu’avec mon nom de famille.
Mais ce n’est pas le nom qui importe. C’est surtout le contenu. En voici un exemple avec la guitare :
-
La
Méthode
Daniel
répond
à
plusieurs
critères
observés
chez
l’apprenti
musicien,
surtout
les
jeunes
enfants.
Le
premier
étant de vouloir savoir jouer une vraie mélodie dès le début.
-
Deuxièmement,
quand
vous
mettez
une
guitare
dans
les
bras
d’un
jeune
enfant
que
fait-il
le
plus
souvent
?
Il
chante
en
faisant
sonner
toutes
les
cordes
de
sa
guitare,
comme
s’il
s’accompagnait.
Il
faut
donc
qu’il
puisse
apprendre
à
jouer
des
accords
faciles
pour que rapidement il puisse s’accompagner, ou accompagner quelqu’un d’autre qui chante.
La
Méthode
Daniel
se
déroule
donc
ainsi,
une
fois
qu’on
connait
les
notes
du
“premier
manche”
:
l’enfant
apprend
à
jouer
une
mélodie,
ensuite
il
apprend
à
jouer
les
accords
qui
vont
pouvoir
accompagner
cette
mélodie.
Quand
plusieurs
élèves
sont
réunis
ensemble,
l’un
joue
la
mélodie
pendant
qu’un
autre
(ou
les
autres)
l’accompagne
avec
les
accords.
Les
morceaux
sont
soigneusement choisis pour leur popularité, leur facilité de jeu, la progression possible…
Pour
les
plus
grands,
ou
pour
les
adultes,
certains
morceaux
enseignés
sont
accompagnés
d’un
CD
où
une
orchestration
est
enregistrée ce qui permet de faire ses premiers pas dans le jeu en groupe avant de jouer avec de vrais musiciens.
Enfin,
c’est
une
méthode
qui
continue
d’évoluer
en
fonction
des
élèves,
parce
qu’on
ne
peut
enseigner
aujourd’hui
comme
on
le
faisait il y a seulement 10 ans en arrière. Les élèves changent.